Biarritz-Perpignan : 12-9 (6-3)
Pour Biarritz : 3 B. (Dupuy 6e, 31e, 56e), 1 D. (Dupuy 71e).
Pour Perpignan : 3 B. (Edmonds 2e, 51e, N. Laharrague 73e).
A ma droite, la meilleure défense du championnat, à ma gauche, la deuxième meilleure défense du même championnat. Une demi-finale inédite entre deux clubs qui ne se ressemblent en rien, arbitrée par les décisions peu consensuelles mais capitales de M. Matheu, et remportée par des Biarrots armés de patience jusqu'aux dents. Ajoutons un demi de mêlée remplaçant, Julien Dupuy, auteur de trois pénalités et d'un drop pour conclure un match qui sentait la soudure tant les équipes se sont étreintes pour mieux se maîtriser.
Dès les premières minutes, il est clair que Perpignan a intérêt à faire le jeu. Maintenir Biarritz dans les cordes, par petits uppercuts successifs qui usent. Biarritz ne fait pas grand-chose pour esquiver, sinon des dégagements d'un grand classicisme stratégique par Brusque et Peyrelongue. Les rares fois où les Biarrots tentent de remonter vers la ligne adverse, ils s'empalent sur des Catalans d'une rare férocité, commettant moins de fautes qu'à l'ordinaire.
Derrière, les Catalans aussi la jouent à la samoane. Trois fautes de mains auraient pu aboutir. Un ballon mal négocié par Marty (10e), une mauvaise synchronisation de Gaston et Hines, après relance au pied de Laharrague. Enfin et surtout, un soutien approximatif sur une percée au raz du 8 Tonita Ovidiu, mais ses coéquipiers sont si lents qu'ils font avorter l'act