Toulouse -Stade français : 12-9
Toulouse : drops de Michalak (16e) et Dubois (76e); pénalités de Michalak (34e, 51e)
Stade français : pénalités de Skrela (44e, 55e) et Fillol (71e).
Le Stade français est connu pour assurer un spectacle avant chaque début de rencontre, de la mascotte Panda il y a quelques années, aux pom pom girls ou au gladiateur solaire d'aujourd'hui. Samedi soir, point de microshorts et point de cheval de trait, les joueurs de Max Guazzini se devaient de replacer le spectacle sur la pelouse. Sauf que pour réussir son rugby de phase finale, le tout n'est plus d'avoir seulement l'envie, encore faut-il avoir la chance avec soi. Samedi soir au Stade Gerland à Lyon, dans cette demi-finale disputée contre le Stade toulousain, la chance avait fatalement choisi d'ignorer le camp parisien. Alain Penaud dira : «On sort avec la note artistique, mais en rugby, ça ne suffit pas.»
L'an dernier, les rouge et noir avaient été éliminés de la course au bouclier lors de la demi-finale bordelaise, sur une cuillère désespérée de Jérôme Fillol. Cette année, les Parisiens ont été décoiffés par des poteaux récalcitrants, qui ont notamment rejeté une pénalité de David Skrela et un drop d'Alain Penaud, à la dernière minute de la rencontre. Statistiques et résultats passés, tout donnait Paris vainqueur. Il en fut de même sur le terrain mais pas sur le tableau d'affichage. «Sur plein de secteurs, on a vaincu Toulouse, explique Fabrice Landreau, responsable des avants parisiens. Mais il n