Voilà un coach comblé. Ricardo Piatti, l'entraîneur (italien) d'Ivan Ljubicic, peut aussi s'arroger une part du succès de Novak Djokovic, 19 ans, qu'il a coaché jusqu'au mois dernier, et qui vient de faire tomber trois têtes de séries (Gonzales, Haas et Monfils). Les deux joueurs seront sur le central aujourd'hui pour leur premier quart de finale en Grand Chelem, l'un contre Julien Benneteau, l'autre contre Rafael Nadal.
Vous vous séparez de Djokovic, et le voilà en quarts de finale...
Je suis très content pour lui. On a discuté lors du tournoi de Rome, il a besoin d'un coach dédié. Je l'y ai encouragé. Mais je ne suis pas surpris de son succès. Je sais comment il peut jouer. A Miami, en mars, il a joué un match d'un niveau incroyable contre Paul-Henri Mathieu (victoire 6-1, 6-3). Il a besoin de quelques victoires pour exploser. C'est bien que cela lui arrive ici, dans un tournoi aussi relevé.
Qu'a-t-il le plus amélioré dans son jeu, et que doit-il encore travailler ?
Il doit encore jouer de manière plus offensive. Il doit prendre le jeu à son compte dès le retour. Il s'est amélioré, mais doit encore pousser dans ce sens. Son service est très bon, mais peut devenir l'un des tout meilleurs. Et sur le plan mental, il est très fort, très mûr.
Lors de son match contre Monfils, il a joué une quantité d'amorties calamiteuses...
Il lui arrive d'en abuser parfois.
Jusqu'où le voyez-vous aller ?
En fait, il ambitionne de devenir numéro 1 mondial et il en a le potentiel.
A-t-il une chance cont