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Libération
Interview

«Les Èquipes se connaissent par coeurª

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publié le 10 juin 2006 à 21h47

L'an dernier, sa «cuillËreª sur Florian Fritz en demi-finale avait privÈ le Stade toulousain d'une ÈniËme finale au Stade de France. Cette fois-ci, tous ses efforts auront ÈtÈ vains. «Homme du matchª à Gerland, JÈrÙme Fillol n'a pu emp'cher ses anciens coÈquipiers (de 1998 à 2002) d'Ècarter le Stade franÁais. Il dÈcrypte aujourd'hui les demi-finales, escomptant davantage de jeu en finale.

Comment expliquer ce manque d'essais en phases finales ?

Les Èquipes sont de niveau assez proche et se connaissent trËs bien, puisque, entre le championnat et la H Cup, elles peuvent s'affronter trois à quatre fois par saison. Chacun conna"t ainsi la stratÈgie de l'autre. L'effet de surprise est limitÈ. En touche, c'est devenu trËs compliquÈ, le jeu se lit facilement. Au Stade franÁais, nous avons notre propre sÈance vidÈo qui sert de dÈbriefing. On en retire les points forts et on analyse nos faiblesses pour les gommer. Au fil de la semaine, on Ètudie l'Èquipe à rencontrer et on dÈfinit des stratagËmes par rapport à elle.

Le jeu se construit donc en dÈmontant l'autre et non plus en crÈant son propre style...

En rÈalitÈ, nous avons un systËme de jeu bien en place et on ajoute des choses en fonction de nos adversaires.

Qu'est-ce qui n'a pas fonctionnÈ contre Toulouse ?

Nous avons ÈtÈ pris à notre propre jeu. Toulouse a attendu que Paris prenne l'initiative. Ils nous ont regardÈ jouer en profitant de la moindre faute pour marquer. Ils ont fait preuve de rÈalisme. L'Èquipe qui a gagnÈ est celle qui