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Libération

Au Mans, le diesel est super

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publié le 19 juin 2006 à 21h29

Le Mans envoyé spécial

Samedi, après quelques tours de course, tous les membres de Pescarolo Sport ont compris que, sans problème mécanique majeur du côté de l'équipe allemande, les Audi diesel seraient intouchables à la régulière. Deux tours d'horloge plus tard, le classement de la 74e édition des 24 Heures du Mans confirmait cette prédiction avec le succès de l'équipage composé des Allemands Frank Biela et Marco Werner, ainsi que de l'Italien Emmanuel Pirro.

Fiabilité. Hier à 17 heures, c'est surtout la marque Audi qui est entrée dans l'histoire du sport automobile en faisant triompher, pour la première fois dans une course de renommée mondiale, une voiture propulsée par un moteur diesel turbo, équipé de deux filtres à particules et développant plus de 700 chevaux. Une puissance sauvage délivrée dans un silence déroutant, pour une mécanique que l'on croyait réservée, il y a quelques années, à des taxis et des camionnettes crachant d'infâmes panaches de fumée noire et épaisse. Avec l'Audi R10, rien de tout ça. Silencieuse et presque propre, la nouvelle machine allemande a surtout fait preuve d'une efficacité décourageante pour l'opposition représentée ce week-end par l'équipe privée d'Henri Pescarolo. Mais aussi pour les prochains adversaires de la formation allemande.

A commencer par Peugeot, qui a présenté jeudi un programme diesel identique (un douze cylindres de 5,5 litres de cylindrée), avec pour objectif de défier Audi dans la Sarthe dès la saison prochaine, histoire d'a