Est-ce qu'on avait déjà vu un aussi beau sourire éclairer le visage de Zidane après le match contre l'Espagne? Je ne crois pas. Même après ses deux buts du 12 juillet 1998, jamais le bonheur n'avait irradié à ce point le capitaine tricolore. Son retour au vestiaire bras-dessus bras-dessous avec Fabien Barthez et son accolade avec Raymond Domenech valent tous les points de presse pour justifier d'une bonne ambiance.
Il fallait un match réussi, pas une victoire seulement, mais une rencontre structurée, préparée, avec une réflexion tactique parfaitement maîtrisée. Face au Brésil, l'Equipe de France ne tombera bien évidemment pas dans le piège tendu face aux ghanéens.
Ronaldinho et ses potes, cela paraît impensable, ont offert beaucoup de temps de possession aux Black Stars. Ils les ont aspirés loin de leur but pour les surprendre, en partant à chaque fois du milieu du terrain. Face aux surdoués brésiliens, il est impératif d'installer un pressing-harcèlement sur le milieu du terrain brésilien possesseur du ballon. Sans ce pressing, il suffit d'un arc (Ronaldinho) et une flèche (Ronaldo) pour trouer six ou sept joueurs en position défensive.
La France aime avaler des espaces dans le dos des défenseurs adverses. Thierry Henry est boulimique de ces situations: appel- contre-appel côté gauche, crochet intérieur pour se retrouver plat du pied droit pou ouvrir son angle de tir.
Une nouvelle fois, il va falloir que cette équipe mette dans une position id
Les ailes du plaisir
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Près de six Français sur dix pensent que l\'équipe de France battra samedi le Brésil en quarts de finale de la Coupe du monde de football, selon un sondage CSA pour Le Parisien et i-Télé. /Photo prise le 13 juin 2006/REUTERS/Kieran Doherty (REUTERS)
par Claude Le Roy
publié le 1er juillet 2006 à 7h00
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