Menu
Libération

Ferrari ferraille dans l'Indiana

Article réservé aux abonnés
publié le 3 juillet 2006 à 21h50

GP des Etats-Unis 1. Michael Schumacher ; 2. Felipe Massa ; 3. Giancarlo Fisichella ; 4. Jarno Trulli ; 5. Fernando Alonso ; 6. Rubens Barrichello ; 7. David Coulthard ; 8. Vitantonio Liuzzi ; etc.

Par chance pour les téléspectateurs européens, le Grand Prix des Etats-Unis ne s'est pas déroulé à l'heure de la sieste, mais à celle de l'apéro du soir. L'esprit occupé par cette délicate tâche, ils n'ont sans doute pas eu le temps de sombrer dans une profonde léthargie à l'occasion d'une course monotone et torpillée dès le premier virage par un double accrochage qui laissait sur le carreau sept voitures, soit un tiers du plateau.

Duel manqué. A cet instant de la course, les pilotes Ferrari avaient déjà pris les devants, Felipe Massa ayant pris l'avantage sur son chef de file, Michael Schumacher. Au contraire de l'Allemand, Fernando Alonso parvenait à grignoter deux places après des qualifications difficiles à cause d'un manque d'adhérence qui l'avait rejeté en cinquième position sur la grille de départ. L'Espagnol parvenu derrière les Ferrari, on pouvait alors s'imaginer que le duel entre le pilote Renault et ceux de la Scuderia allait se poursuivre. Ce n'était qu'un rêve et qu'un faux départ. Après ce strike spectaculaire, ponctué par une série de tonneaux pour la BMW de l'Allemand Heidfeld (sans dommage pour le pilote), la course était aussitôt neutralisée pour permettre de déblayer les épaves. Et dans cet enchevêtrement de carbone et de métal, les deux McLaren-Mercedes, les pr