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Libération

Scandale du Calcio : les clubs chargent leurs dirigeants

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Au terme du procès qui s'ouvre ce matin, les équipes impliquées risquent la relégation en division inférieure.
publié le 3 juillet 2006 à 21h50

Rome de notre correspondant

Le coup d'envoi avait été sifflé jeudi à proximité du Stadio de Rome dans une immense salle aménagée pour l'occasion. Mais immédiatement suspendu pour trois jours par le président de la commission de la justice sportive, le procès des scandales du Calcio s'ouvre en fait ce matin. Au terme des débats, qui devraient durer jusqu'à la fin de la semaine, c'est-à-dire après la demi-finale de la Squadra Azzurra contre l'Allemagne, la Juventus de Turin, le Milan AC, la Fiorentina et la Lazio de Rome sauront si elles sont rétrogradées en division inférieure. Sur la base des éléments fournis par les magistrats de Naples qui ont mené l'enquête pour «association de malfaiteurs destinée à la fraude sportive», ces quatre équipes auraient truqué les matchs en conditionnant les arbitres. Parmi les vingt-six inculpés figurent d'ailleurs dix hommes en noir ainsi que les responsables du secteur arbitral. Et l'ancien président de la fédération italienne de football Franco Carraro.

Minimiser. Au coeur de la tourmente, la prestigieuse Juventus de Turin est la plus menacée. Elle est suspectée d'avoir organisé, via son ancien directeur général Luciano Moggi et son ex-administrateur délégué Antonio Giraudo, un véritable système illicite visant à obtenir la bienveillance d'arbitres complices qu'elle prenait soin de choisir avant les matchs. «Nous accepterons le verdict», a déjà fait savoir le nouveau président du club, Giovanni Cobolli Gigli, qui cherche néanmoins à