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Les tricheurs du Calcio risquent gros

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La Juve en troisième division, le Milan AC, la Lazio et la Fiorentina en deuxième: le procureur de la Fédération italienne a frappé fort dans ses réquisitions.
Juventus\' coach Fabio Capello (C) celebrates with his players after their Italian Serie A match against Cagliari at the Delle Alpi stadium in Turin, northern Italy, in this May 29, 2005 file photograph. Italian soccer champions Juventus said on July 4, 2006, their coach, Fabio Capello, had resigned. Juve gave no other details in a brief statement on its website. The new president of Real Madrid, Ramon Calderon, said on Monday he planned to appoint Capello coach of the Spanish team. REUTERS/Daniele La Monaca (ITALY) (En mai 2005, les joueurs de la Juventus portent en triomphe leur entraîneur, Fabio Capello, pour fêt)
par Eric JOZSEF
publié le 4 juillet 2006 à 7h00

A quelques heures de la demi-finale de la Squadra azzurra contre l'Allemagne, le monde du Calcio a été secoué par le très lourd réquisitoire du procureur de la Fédération italienne de football dans le cadre du scandale des matchs truqués. Devant le tribunal sportif, Stefano Palazzi a en effet réclamé, mardi matin, la relégation en troisième division de la Juventus de Turin, le club au cœur de la tourmente, ainsi qu'une pénalisation de six points. Un véritable coup de massue pour les nouveaux dirigeants bianconeri qui, il y a quelques jours, pariaient sur une peine relativement légère, à savoir une saison en série B.

Le président du plus prestigieux club italien Giovanni Cobolli Gigli avait d'ailleurs affirmé confiant: « La société n'a pas été impliquée. Peut être que certains de ses dirigeants le sont, mais ils ont commis des péchés véniels, pas mortels. » Au contraire, le procureur qui demande également le retrait des deux derniers scudetti (titres de champion) de la Juventus a estimé qu'il ne peut y avoir aucune clémence face à des « actes qui minent le fondement du sport ». Les écoutes téléphoniques et les enquêtes menées pas le Parquet de Naples qui de son côté à ouvert une instruction pour « association de malfaiteurs destinée à la fraude sportive » démontrent, selon Stefano Palazzi, que « les clubs cherchaient les faveurs des arbitres, en particulier la Juventus ».

Pour les autres équipes impliquées, le réquisitoire est également très dur. Jugées coup