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Libération

Les entraîneurs du Mondial n'ont pas tous le même but

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publié le 14 juillet 2006 à 21h58

Raymond Domenech est décidément un coach bien singulier. Critiqué, son destin ne tenait qu'à un fil avant le Mondial. Au sortir de la compétition, il fait partie de la minorité d'entraîneurs à avoir vu leur bail renouvelé. Trois jours après la fin de la Coupe du monde, 14 sélectionneurs sur 32 ont d'ores et déjà rendu leur tablier. Il y a ceux qui s'en vont en pleine gloire, tel l'italien Marcello Lippi qui, à peine sa quatrième étoile de champion du monde conquise, a annoncé qu'il raccrochait parce qu'il estimait sa «mission achevée». Il est remplacé par l'ancien joueur international de l'AC Milan, Roberto Donadoni.Une décision pas si surprenante puisque les quatre derniers entraîneurs vainqueurs du Mondial avaient fait de même : Scolari (Brésil, 2002), Jacquet (France, 1998), Parreira (Brésil, 1994) et Beckenbauer (Allemagne, 1990).

Jürgen Klinsmann n'en était pas loin. Acclamé par un million de personnes dimanche porte de Brandebourg, à Berlin, pour avoir redonné goût de la victoire et sens du spectacle à la Mannschaft, Klinsmann, «cramé» et «vidé» selon ses dires, a annoncé qu'il transmettait le flambeau à son adjoint, Joachim Löw, 46 ans. Une décision prématurée aux yeux de Beckenbauer, qui a déploré que Klinsmann n'ait pas «pris son temps» avant de se prononcer. D'autres sélectionneurs ont quitté leurs fonctions sous les quolibets faute d'avoir atteint leurs objectifs : c'est le cas de celui de l'Argentine, José Pekerman. Sven-Göran Eriksson,