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Après une longue échappée à trois, Tosatto donne à l'Italie sa première victoire sur le Tour. En jaune, Pereiro ne se fait guère d'illusion avant le contre-la-montre de samedi. Landis est serein.
publié le 22 juillet 2006 à 22h03

Mâcon envoyé spécial

Après deux coups d'Etat successifs dans les Alpes qui ont vu la course basculer dans le grandiose, l'épreuve centenaire a retrouvé toute son assiette politique dans la descente vers l'Ain et la Saône-et-Loire. Un peu de répit avant le contre-la-montre de 57 km, ce samedi entre Le Creusot et Monceau-les-Mines, qui devrait sacrer Landis à Paris. Du moins si on s'en tient aux propos tenus par Oscar Pereiro Sio (Caisse d'épargne-Iles Baléares), le maillot jaune : «Landis est le meilleur dans cet exercice. Quand je perdais deux minutes sur les meilleurs, je trouvais que j'avais pas mal marché. Là, il faut que je ne perde pas plus de 29 secondes...» Pereiro a ajouté qu'il avait passé un beau Tour en jaune, mais les bonnes choses ont une fin : «Un contre-la-montre comme celui-là, faut vraiment être un spécialiste pour ne pas perdre de temps. Je ne regrette rien, on a fait tout ce qu'on pouvait. On verra bien comment tout ça va se passer...»

Aplati de chaleur. On l'a compris, 30 secondes seulement séparent l'Espagnol et l'Américain, troisième du Tour. Carlos Sastre (CSC), dont le talent est immense en montagne, lui, est toujours deuxième du général, à 12 secondes. Victoire hier de Matteo Tosatto, le moins entamé des trois échappés extraits d'un groupe de 15 coureurs, lui-même sorti sous la bénédiction du peloton, aplati par la chaleur. Tosatto démarre aux 100 mètres et règle son compatriote Cristian Moreni de Cofidis. L'Allemand Ronny Scholz (Gerolst