Un coup de tonnerre qui est aussi un nouveau coup dur pour le cyclisme. Le vainqueur du Tour de France, l’Américain Floyd Landis, a été contrôlé positif à la testostérone.
La nouvelle est venue de son équipe, Phonak, qui a annoncé jeudi dans un communiqué avoir été «informée hier (mercredi) par l'UCI d'un taux inhabituel du rapport testostérone/epitestostérone dans un contrôle effectué sur Floyd Landis après la 17e étape du Tour de France».
La fameuse étape du 20 juillet, entre Saint Jean de Morienne et Morzine, pendant laquelle le coureur avait pédalé comme une fusée, sur 130 km de raid solitaire, en montagne. La veille, il avait perdu dix minutes au col de la Toussuire.
L'Union cycliste internationale (UCI) avait qualifié mercredi d'«anormal» le résultat d'un contrôle urinaire anti-dopage sans toutefois révéler ni l'identité du coureur dopé, ni la substance en cause, ni la date du contrôle.
Dans le même temps, le maillot jaune, qui affiche dix victoires à son palmarès de coureur professionnel, a déclaré forfait dans deux courses sans en donner la raison: le critérium de Chaam, aux Pays-Bas, mercredi, et le Grand Prix Jyske Bank, qu’il devait disputer jeudi au Danemark. Les organisateurs de ces épreuves ont tenté de le contacter, en vain.
Son coéquipier Koos Moerenhout, qui s'est dit «très ému» à l'annonce de la nouvelle, a déclaré à l'agence néerlandaise ANP que l'Américain s'était plaint de douleurs à la hanche et était allé consulter son médecin en