Interdite par la réglementation depuis 1982, la testostérone est la principe hormone sexuelle mâle, une hormone stéroïde du groupe des androgènes. Elle est aussi l'un des produits couramment retrouvés dans les analyses des contrôles antidopage.
Secrétée par les testicules, elle agit sur nombre d'organes (cerveau, coeur, muscles) et exerce notamment un effet anabolisant sur les muscles. Elle est prescrite par les médecins en cas d'insuffisance testiculaire. Déviée de son utilisation thérapeutique par les sportifs, elle a pour principale conséquence d'accroître la force et la puissance musculaire.
La testostérone a longtemps posé des problèmes quant au seuil déterminant un contrôle positif. Au-delà d'un rapport testostérone/épitestostérone supérieur à six, le sportif était déclaré positif à moins qu'il apporte la preuve que le résultat était dû à une condition physiologique ou pathologique. La technique d'analyse par spectrométrie de masse isotopique du carbone a permis de détecter ensuite l'apport exogène de testostérone. La signature isotopique d'une prise de testostérone ou de l'un de ses précurseurs peut ainsi être démontrée.
Autre avantage de l'analyse isotopique, elle possède une fenêtre de détection sensiblement plus longue après la prise du produit que le rapport testostérone/épitestostérone, qui redevient rapidement normal.
Dans l'histoire du cyclisme, la testostérone a donné lieu à des affaires retentissantes, not
La testostérone, un effet anabolisant sur les muscles
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par Liberation.fr (avec agences)
publié le 27 juillet 2006 à 7h00
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