Menu
Libération

Tour de France : Floyd Landis contrôlé positif

Article réservé aux abonnés
L'équipe Phonak a annoncé jeudi dans un communiqué avoir été informée par l'Union cycliste internationale d'un taux inhabituel du rapport testostérone/epitestostérone dans un contrôle effectué sur le vainqueur du Tour • Ce dernier a demandé
L\'Américain Floyd Landis a connu son premier grand sacre en remportant le 93e Tour de France cycliste, qui s\'est achevé comme tous les ans depuis 1975 sur les Champs-Elysées. Le coureur de l\'équipe Phonak précède sur le podium l\'Espagnol Oscar Pereiro (Caisse d\'Epargne) et l\'Allemand Andreas Klöden (T-Mobile). /Photo prise le 23 juillet 2006/REUTERS/Bernard Papon (REUTERS)
par Liberation.fr (avec agences)
publié le 27 juillet 2006 à 7h00

Coup de tonnerre dans le vélo. Le vainqueur du Tour de France, l'Américain Floyd Landis, a été contrôlé positif à la testostérone.

La nouvelle est venue de son équipe, Phonak, qui a annoncé jeudi dans un communiqué avoir été «informée hier (mercredi) par l'UCI d'un taux inhabituel du rapport testostérone/epitestostérone dans un contrôle effectué sur Floyd Landis après la 17e étape du Tour de France».

La fameuse étape du 20 juillet, entre Saint Jean de Morienne et Morzine, pendant laquelle le coureur avait pédalé comme une fusée. La veille, il avait perdu dix minutes au col de la Toussuire.

L'Union cycliste internationale (UCI) avait qualifié mercredi d'«anormal» le résultat d'un contrôle anti-dopage sans toutefois révéler ni l'identité du coureur dopé, ni la substance en cause, ni la date du contrôle. Dans le même temps, le maillot jaune a déclaré forfait dans deux courses sans en donner la raison: le critérium de Chaam, aux Pays-Bas, mercredi et Grand Prix Jyske Bank, qu'il devait disputer jeudi au Danemark.

Le coureur dispose d'un délai de cinq jours pour réclamer une contre-expertise, à partir du deuxième échantillon prélevé pendant la course. Selon le règlement, la seconde analyse est pratiquée, sauf cas particulier, par le même laboratoire. Dans le cas présent, celui de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), accrédité par le Comité international olympique. Jeudi, Landis a fait savoir qu'il avait l'intention de demander l'analyse d