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Floyd Landis nie s'être dopé

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Contrôlé positif à la testostérone le soir de la 17e étape du Tour, qu'il avait spectaculairement survolée, le coureur américain de l'équipe Phonak a démenti jeudi soir les informations selon lesquelles il aurait pris des substances illicites pou
Vainqueur de l\'édition 2006 du Tour de France, Floyd Landis a démenti jeudi soir les informations selon lesquelles il se serait dopé pendant l\'épreuve et affirmé qu\'il comptait se battre pour prouver son innocence après son contrôle positif à la testostérone. /Photo prise le 23 juillet 2006/REUTERS/Eric Gaillard (REUTERS)
par Liberation.fr (avec agences)
publié le 28 juillet 2006 à 7h00

Floyd Landis rejette toute accusation de dopage. Contrôlé positif à la testostérone le soir de la 17e étape du Tour, qu'il avait spectaculairement survolée, le coureur américain de l'équipe Phonak a démenti jeudi soir les informations selon lesquelles il aurait pris des substances illicites pour accroître ses performances pendant la Grande boucle.Pour expliquer le taux anormalement élevé de testostérone retrouvé dans ses urines, il a invoqué jeudi, lors d'une conférence de presse téléphonique, «des problèmes de thyroïde» qui l'ont forcé à prendre tous les jours, depuis un an, des «petites quantités d'hormone de thyroïde».

Il a jouté qu'il compte se battre pour prouver son innocence et laver son honneur.  «Je connais beaucoup de personnes qui vont me juger coupable avant même que j'aie eu la possibilité de me défendre. Tout ce que je demande, c'est qu'on m'accorde ce qui est monnaie courante aux Etats-Unis: la présomption d'innocence», a-t-il déclaré, tout en jugeant probable que sa réputation de coureur dopé soit faite à tout jamais. «Malheureusement, je crains qu'elle ne me quitte plus, quoi qu'il se passe», a affirmé Landis. Le résultat de la première analyse doit être confirmé par une contre-analyse demandée par le coureur.

Ce cycliste de 30 ans, leader de l'équipe suisse depuis 2005, a affirmé qu'au soir de la 16e étape, celle qui l'avait vu défaillir, ses équipiers et lui-même avaient bu de la bière et du whisky dans leur chambre d'hôtel pour combattr