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Libération

Ribéry marseillais... pour l'instant

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publié le 1er août 2006 à 22h50

Instantané de la vie à l'Olympique de Marseille, que l'international tricolore Frank Ribéry a réintégré hier matin : «Pour l'instant, je suis... Pas pour l'instant : moi, je suis marseillais. Je suis toujours marseillais.» Si le marché des transferts est un sport en soi, l'attaquant phocéen en est la vedette. Résumons : chauffé par son agent, qui verrait bien son poulain changer d'air (ce qui vaudrait à l'agent une belle commission ), Ribéry fait part en mai de son envie de quitter l'OM, qui vient justement de le prolonger avec revalorisation salariale à la clé.

Le président phocéen, Pape Diouf, hurle d'abord à «l'instrumentalisation», puis ne dit plus rien, d'autant qu'il a repéré l'ennemi, celui qui guigne son joueur : son homologue lyonnais Jean-Michel Aulas, et son enveloppe de recrutement de 40 millions d'euros ; à peu près la moitié du budget annuel de l'OM. Arsenal et ­ surtout ­ le Bayern de Munich, plus discrets, viennent aux renseignements. Ribéry les accumule : «Lyon est ma priorité»,«Je n'ai rien coûté à l'OM quand le club m'a transféré depuis le Galatasaray d'Istanbul [Ah bon ?, ndlr]. Mon départ de Marseille serait donc une bonne opération et un juste retour des choses»,«L'OM n'a pas les moyens [financiers]de mes ambitions», etc.

Ribéry était donc pour le moins attendu par son président hier matin. Diouf l'a pris à part dans son bureau, les deux hommes ont eu une petite explication, et le joueur en est sorti plein