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Libération

La rentrée emmêlée des Lyonnais

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publié le 4 août 2006 à 22h51

Le quintuple champion de France lyonnais ­ série en cours ­ lancera ce soir, en match avancé au stade de la Beaujoire à Nantes, la saison de Ligue 1 2006-2007. Qu'en dire ? Que le championnat de France ne donne plus depuis longtemps dans le lyrisme et que personne ne semble de taille à se placer devant l'Olympique lyonnais (130 millions de budget pour la saison, quasi le double de son dauphin marseillais sur le terrain financier) si l'envie lui prend d'aller chercher une sixième quille.

L'entraîneur rhodanien, Gérard Houllier, a tenté de donner une portée historique à cette quête : «Le sixième titre, ce serait une victoire européenne puisqu'aucun club d'un grand pays de football n'a jamais réussi à être champion six fois de suite.» C'est pourtant bien arrivé au Steaua Bucarest, étalon-or d'un football roumain auquel il aura, lui, apporté (en 1986) une Ligue des champions. C'était sous la mandature Ceausescu, à une époque où la fine fleur du pays recevait l'ordre de rejoindre le club chéri du régime par simple courrier.

Ce qui simplifierait la vie du président des Gones, Jean-Michel Aulas, qu'on sent à l'ouvrage depuis des semaines sans que le cas Ribéry explique tout. L'OL a un problème. Pour la première fois depuis le début de son hégémonie, en 2002, deux de ses joueurs majeurs sont dans le collimateur du top niveau européen : Barcelone, le Real Madrid, les clubs italiens. Malouda va peut-être partir ; d'ailleurs, il discute avec son président. Abidal va peut-être rest