Menu
Libération

Renault cherche la panne

Article réservé aux abonnés
publié le 5 août 2006 à 22h52

Le Grand Prix de Hongrie, qui se dispute ce week-end dans les faubourgs de Budapest, pourrait se révéler décisif pour l'attribution du titre de champion du monde. L'équipe Renault et Alonso abordent ce rendez-vous avec une avance de 10 points au championnat des constructeurs sur Ferrari et 11 points sur Schumacher au classement des pilotes, soit l'équivalent d'une victoire. C'est donc la peur au ventre que les champions du monde en titre vont défendre leur position. D'autant qu'Alonso s'est vu infliger une pénalité de deux secondes suite à une manoeuvre jugée dangereuse lors des essais libres.

Dans le même temps, la Scuderia Ferrari et son pilote fétiche accumulent les succès. La victoire aux Etats-Unis sur le circuit d'Indianapolis avait paru circonstancielle. Elle avait été attribuée à la supériorité des gommes japonaises Bridgestone sur un terrain où Michelin avait fait preuve d'une prudence excessive, après le bide de la saison 2005. A l'époque, les pneus français, inadaptés, avaient contraint Michelin à déclarer forfait pour la course. Après Indianapolis, l'inquiétude n'était toutefois pas de mise dans le clan français certain de reprendre sa marche en avant, surtout sur son terrain à Magny-Cours pour le Grand Prix de France. Là encore, les hommes de la Scuderia dominaient Alonso, qui ne parvenait qu'à limiter les dégâts (deuxième derrière Schumacher). Il y a moins d'une semaine, en Allemagne, ce fut pire. En perte de vitesse, les Renault n'ont jamais été en mesure de ri