Revoilà la L1 ! Canal + a décidé de vendre son très coûteux produit d'appel comme une telenovela de luxe, et la chaîne a bien raison : dans le genre, ce bon vieux championnat de France est indépassable. Quoique : avec 27 % seulement des abonnés devant les matchs en avril, la chaîne a connu un bas historique, un tribut à payer aux magouilles de l'OM l'équipe réserve envoyée au Parc des princes et à une domination lyonnaise toujours plus nette au fil des cinq titres glanés depuis 2002. Reste que, par exemple, le site web du promu lorientais était saturé en début de semaine. C'est reparti. Il y a ceux qui, dans le Nord, envahissent les bistrots en deux vagues les soirs de match : à la mi-temps et après le match ; avec trois minutes de gloire (le temps de distribuer les scores). Il y a ceux qui, lors des dîners familiaux, tenteront un exil bref et discret dans une pièce pourvue d'une radio. Il y a ceux qui, rentrant de bringue, ne trouveront pas le sommeil avant d'avoir pris connaissance du résultat de l'OM. Il y a ceux qui se cotisent afin de réunir la dizaine d'euros nécessaires pour se payer l'intégrale (moins les trois matchs décalés) sur Foot +.
Et il y a surtout cet étrange sourire du collègue de bureau, natif de Bordeaux mais installé à Toulouse, quand il amorce sa semaine après un week-end victorieux des Girondins. Contre tout ça, on ne peut rien ; d'autant qu'aucune affaire de dopage ce qui scandalise à juste titre depuis longtemps les acteurs de sports