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Libération

La théorie du chaos appliquée à la Hongrie

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publié le 7 août 2006 à 22h52

GP de Hongrie : 1. Button (Honda) ; 2. De la Rosa (McLaren) ; 3. Heidfeld (BMW Sauber) ; 4. Barrichello (Honda) ; 5. Coulthard (Red Bull) ; 6. R. Schumacher (Toyota) ; 7. Massa (Ferrari) ; 8. M. Schumacher (Ferrari).

Le Polonais Robert Kubica n'a pas raté son plongeon dans le grand bain. Le troisième pilote de l'écurie BMW, désigné pour remplacer en Hongrie Jacques Villeneuve, pas tout à fait rétabli de son accident en Allemagne, a fait forte impression à l'occasion de son premier Grand Prix. Une épreuve rendue folle par l'apparition de la pluie. Après s'être parfaitement tiré du traquenard des qualifications (10e sur la grille devant son équipier Nick Heidfeld), Kubica s'était classé à la 7e place et croyait avoir inscrit son nom au palmarès de la F1 avant d'être finalement déclassé, sa voiture étant trop légère de 2 kilos. Malgré un tête-à-queue en début de course sur la piste détrempée, suivi d'une touchette le faisant chuter à une lointaine 15e place après passage au stand, Robert Kubica s'est ensuite montré plus prudent pendant quelques tours. L'intervention de la voiture de sécurité après l'accident de Räikkönen lui permettant de gommer une partie de son retard pour revenir dans la course. Dès lors, le Polonais se montre plus entreprenant. Se montrant même autoritaire face à des pilotes forcément plus expérimentés. Peu après la mi-course, sans complexe, Kubica cravache sa BMW pour entrer dans la zone des points en doublant la Ferrari de Massa, quelques tours après avoi