Après deux ans sans titre, 2007 apparaît comme la saison décisive pour le Stade français Paris qui reçoit Montpellier samedi. Fabien Galthié, son entraîneur, présente la rentrée du club, les objectifs et ses engagements d'homme pour 2007, année de Coupe du monde.
Y a-t-il une obligation absolue pour l'équipe de remporter un titre cette année ?
L'objectif n'est pas aussi clairement affiché. Nous allons essayer de continuer sur notre lancée. Comme celle de maintenir notre ratio de 80 % de matchs remportés. On a tous envie de gagner, mais ça reste aléatoire. Si on peut aboutir à quelque chose de grand, tant mieux.
Le tandem Galthié-Landreau serait-il menacé en cas de nouvelle saison blanche ?
On lit partout que nous sommes sur la sellette. Mais je ne le ressens pas ainsi. La défaite en demi-finale du championnat m'a attristé. Perdre fait partie du jeu et n'est jamais agréable. Mais c'est digéré.
Le Stade français a effectué un recrutement modeste...
Nous avons choisi de stabiliser notre effectif, avec seulement quelques recrues, comme le Fidjien Radike Samo. Mais avoir deux équipes premières ne veut plus dire grand-chose ; aujourd'hui, c'est classique.
Comme Guy Novès de Toulouse, déplorez-vous l'absence programmée de vos nombreux internationaux ?
Je ne suis pas comme Guy Novès. Au contraire, j'espère avoir beaucoup de joueurs sélectionnés ! On parle d'une «année de sacrifices», mais je ne vois pas ce que j'aurai à sacrifier. C'est un honneur de compter des internationaux, pas u