«Un jour, je l'aurai !» C'est ce qu'a dû se dire Sébastien Loeb à l'arrivée du Rallye de Finlande, remporté hier pour la sixième fois par Marcus Grönholm. Quasi intouchable sur ses terres, le Finlandais ne laisse pas souvent l'occasion aux pilotes latins de s'y mettre en évidence. Pourtant, cette fois, le Français Sébastien Loeb a longtemps fait jeu égal avec le maître des lieux, qui est aussi son adversaire au championnat du monde. Cueilli à froid dans la première spéciale, vendredi, où il concédait 13 secondes, Loeb opposait ensuite une belle résistance à la Ford Focus du leader, en signant au passage quelques meilleurs temps dans les spéciales toujours aussi rapides, dangereuses et truffées de sauts spectaculaires.
Samedi matin, le champion du monde en titre, toujours au contact, pouvait y croire, connaissant la fébrilité de son adversaire finlandais lorsqu'il est exposé à la pression. Mais quelques kilomètres après le départ de la deuxième étape, tout était fini, après que la Citroën Xsara du Français eut rencontré une pierre fatale à l'une de ses jantes sur une roue avant. Dès lors, rejeté à près de 45 secondes du géant finlandais, Loeb n'avait plus grand-chose à espérer et se retrouvait à devoir assurer ce qu'il déteste pour préserver sa deuxième place. «C'est très dur de battre les Finlandais ici et, après la crevaison, c'est devenu impossible», se résignait le pilote Citroën. Il réalise tout de même une belle opération au championnat en ne cédant que