Il y a bien longtemps que les surfeurs ne sont plus des jeunes babas-cool conduisant des combi Volkswagen, leurs longboards - planche qui dépasse les 2,75 m - sur la galerie ou dans le coffre. Désormais chaque compétition draine des milliers de spectateurs et des dizaines de milliers de personnes suivent le spectable sur les sites plus qui retransmettent en live les runs des grandes stars comme Kelly Slater, Mick Fanning ou Fred Patacchia. Aujourd'hui les grands surfeurs sont de véritables athlètes avec un entraînement poussé, un matériel haut de gamme et un mental d'acier.Un boom économique
La professionnalisation et l'engouement qui entourent cette discipline n'ont pas échappé aux grandes marques comme Rip Curl, Quiksilver, Oxbow. Pour autant Laurent Ortiz, directeur du Biarritz association surf club, appelle à ne pas diaboliser ces marques: «Il y a bien sûr un effet de mode derrière tout ça. Mais ces entreprises aident des jeunes surfeurs à percer, via leur teams.» Les surfeurs ne sont pas les seuls à profiter de cet engouement. Selon la Chambre de commerce et d'industrie de Bayonne, la filière «glisse» représente en Aquitaine plus de 170 entreprises, une quarantaine de marques (siège européen de Quiksilver, Billabong et Rip Curl), 2 000 emplois et plus de 700 millions de chiffres d'affaires annuel en 2005. «Le surf en Aquitaine est très porteur au niveau touristique. A Biarritz, c'est un produit d'appel au même titre que la balné
La vague surf en pleine maturité
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(Rip Curl Pro à Hossegor. DIMULLE)
par Jordan Pillet
publié le 24 août 2006 à 7h00
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