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Libération

Mauvaises vibrations pour Renault en Turquie

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Privée de l'un de ses atouts techniques, l'écurie est plus que jamais sous la menace de Ferrari.
publié le 26 août 2006 à 23h03

Quelle influence aura sur la compétitivité de la Renault la suppression de ses amortisseurs de vibrations ? Négligeable, affirme Fernando Alonso, qui, à l'évidence, essaye de s'en persuader après la soudaine mise au ban de ce système par le bureau technique de la Fédération internationale de l'automobile (FIA). Pourtant, avec cinq courses encore au programme, à commencer par le GP de Turquie ce week-end à Istanbul, la menace constituée par le duo Schumacher-Ferrari grossit dans les rétros du champion espagnol. Même si les essais du vendredi sont très difficiles à analyser en termes de performance. La Scuderia Ferrari a semblé plus à l'aise que sa rivale franco-anglaise sur la piste surchauffée de l'Otodrom Istanbul. Si la Renault s'est montrée rapide, ce fut sur une courte période. Après quelques tours, ses pneus Michelin se dégradaient, faisant chuter les performances à un niveau intolérable pour prétendre contrer les voitures italiennes. D'autant que les gommes japonaises Bridgestone semblent s'accommoder de la fournaise turque. Michael Schumacher affichait d'ailleurs un sourire qui en dit long sur sa détermination et sa confiance. Avec seulement 10 points de retard sur Alonso et une Ferrari qui semble à nouveau supérieure à la Renault, les espoirs de coiffer une huitième couronne sont réels pour l'Allemand. Alonso, sûr de pouvoir régler ses problèmes d'ici le départ de la course (1), affirme au contraire que la fin de saison lui sera favorable.

(1) Dimanche, à 14 heures su