Contrat rempli. L'objectif minimal fixé par l'entraîneur de l'équipe de France de basket avant le début des championnats du monde au Japon est atteint. Les Bleus sont en quart de finale après leur victoire 68-62 hier à Saitama (Japon) contre l'Angola. Au prochain tour, ils rencontreront la Grèce, impressionnante gagnante de la Chine, 95-64.
Ce huitième de finale fut à nouveau un match crispant. De ceux auxquels les Bleus sont habitués depuis le début du tournoi. Jamais en douceur, toujours en douleurs. Rarement en fraîcheur, souvent en frayeurs. Comme hier.
C'est quoi l'Angola ? Le pays qui domine le basket africain depuis quinze ans. Qui compense son déficit en grands gabarits par une organisation impeccable, un jeu collectif parfaitement huilé et une extravagante propension à tirer à trois points.
Passage à vide. Quand tout ne tourne pas rond dans une équipe comme la France depuis le début du Mondial (Libération du 26 août) , elle s'en sort souvent en déréglant le jeu de son adversaire. Ainsi firent les Bleushier : grippeurs de mécanique, harceleurs tous azimuts, empêcheurs de shoots primés. «On leur a montré d'entrée qu'ils ne pourraient pas faire ce qu'ils ont l'habitude de faire. Ils n'ont pas pu prendre les mêmes tirs que d'habitude», dira Claude Bergeaud, l'entraîneur de l'équipe de France.
Tactique payante. Traduction rapide au score : onze points d'avance à la 7e minute, dix-sept à la 18e. Un léger flottement permet aux Angolais de revenir à dix points