«Claude Makelele n'est pas un footballeur, c'est un esclave. Il vient de jouer une énorme compétition pour son pays, et le sélectionneur de l'équipe de France l'oblige à jouer encore, au mépris de ses choix. Claude n'a pas de liberté, pas le droit de choisir, c'est un déni des droits de l'homme.» José Mourinho, entraîneur de Chelsea, spécialiste du vain esclandre, s'emportait après la convocation cette semaine de son joueur en équipe de France pour rencontrer la Géorgie samedi, puis l'Italie mercredi. «Le sélectionneur nous a expliqué que, si Claude refusait un match pour la France, il serait suspendu deux matchs en championnat d'Angleterre. Il n'avait pas besoin de nous rappeler les règles, nous les connaissons.» CQFD, Mourinho résume les faits, alors pourquoi tant de bruit ? Pour une lettre recommandée envoyée par Makelele à la FFF et partie directement à la poubelle, demandant à ne plus être sélectionné. Mais, une fois à Clairefontaine, tous ses coéquipiers se sont empressés de souligner son bonheur d'être là. Contredits jeudi par l'intéressé, déclarant publiquement (enfin !) vouloir stopper sa carrière internationale, tout en jouant à «100 %». On est chez les fous, en plein faux débat sur la liberté du joueur à disposer de lui-même. Makelele est l'esclave de lui-même, de son «professionnalisme». S'il veut être libre, il ne lui reste qu'à avaler sa licence. Comme Barthez ?
Influences. En effet, les textes de la Fifa qui font référence, et sur lesquels