Les humoristes auront évidemment beau jeu de faire remarquer que cela n'a rien d'insolite de la part d'un club à l'intitulé nautique, mais il n'a échappé à personne que, au terme des quatre premières journées du Top 14, l'Aviron est en train de couler.
Le bilan des rescapés bayonnais (sauvés de la relégation lors de l'ultime journée) est on ne peut plus significatif : quatre matchs, quatre défaites, zéro pointé. Pas le moindre signe de bonus offensif ni défensif à l'horizon. Trente points marqués, cent dix-huit encaissés. Comme dirait l'entraîneur Xavier Péméja : «C'est sûr que nous allons devoir réagir.»
Dans les plus brefs délais, même, car les deux défaites «à domicile» (comptabilisées à Aguiléra pendant que l'on «modernisait» Jean-Dauger), contre Montauban la semaine passée puis Perpignan ce week-end, risquent de peser lourd à l'arrivée, dans la mesure où les deux promus (Albi et Montauban) ont, quant à eux, pris un départ canon, affichant deux victoires (et deux défaites) chacun.
Comme Biarritz, champion en titre, qui, sans doute par solidarité avec le voisin basque (qu'il a précédemment atomisé 54 à 0), multiplie lui aussi les ratés. A Narbonne d'abord, actuel avant-dernier. A Toulouse ensuite, où se disputait dimanche soir la revanche de la finale du championnat 2005-2006, laquelle n'a pas échappé à des Toulousains déterminés, ravis de retrouver leur arrière gallois, Gareth Thomas, victime la saison passée d'un accident cardiaque dont on a cru qu'il allait