Menu
Libération

La Coupe du monde ovale a la cote

Article réservé aux abonnés
publié le 7 septembre 2006 à 23h12

«Nous allons faire en France la meilleure des Coupes du monde de rugby.» A un an du coup d'envoi, Bernard Lapasset, président de la fédération de rugby et VRP en chef de l'événement, se montrait, hier, limite triomphateur, bien plus à l'aise qu'à l'automne dernier quand, dans ses petits souliers, il lançait l'ouverture de la billetterie spéciale famille du rugby.

Alors que le prix des billets n'était pas anodin, de 160 euros derrière les poteaux pour les quatre matchs de poule du XV de France à 755 euros pour suivre les rencontres comme à la télé les pantoufles en moins, la vente de packs s'est enflammée (la billetterie à l'unité ouvrira le 9 novembre à 9 heures), dépassant le millionième billet acheté par un Auvergnat le 28 août. Preuve de la réussite des opérations séduction menées par la fédé. Pour draguer le public, Bernard Lapasset a ainsi préféré au coupé sportif un TGV. Le Train du rugby, aspirateur à spectateurs, s'arrêtera le 18 novembre, jour du match du centenaire France -Nouvelle-Zélande. Beach rugby sur les plages, et carnaval de Nice en février, single diffusé dans les stades, personne ne sera épargné. «On parle même de mettre le trophée sur le mont Blanc», rigole le président Lapasset. On regretterait presque le gladiateur du Stade français. «L'objectif est de remplir les stades à 80 %, soit de vendre près de 2,2 millions de billets.»

Parce que «c'est le rayonnement français qui est en jeu», Jean-François Lamour, ministre des Sports,