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Libération

A l'US Open, Sharapova finit en beauté

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publié le 11 septembre 2006 à 23h14

En 2004, Maria Sharapova remportait Wimbledon à seulement 17 ans. Depuis, la joueuse russe, capitalisant sur sa plastique avantageuse, n'avait pas eu besoin d'ajouter le moindre titre majeur à son palmarès pour devenir une star du circuit. La liste de ses sponsors est longue comme ses jambes. La blonde Sharapova est l'icône glam-chic du circuit féminin. Pour lui permettre de briller dans les night sessions de l'US Open, son équipementier lui a dessiné une élégante tenue noire, ouverte dans le dos, et pailletée sur le devant, inspirée d'Audrey Hepburn, dont la joueuse revendique actuellement l'influence («en ce moment, je regarde tous ses films»). C'est dans cette quasi-robe de soirée que Sharapova a prouvée, dans la nuit de samedi à dimanche, qu'elle n'était pas qu'un portemanteau, mais aussi une redoutable joueuse de tennis.

Sans contestation. Sharapova a étrillé en deux sets secs (6-4, 6-4) la Belge Justine Henin-Hardenne qui n'a pu que lui rendre hommage : «Elle était simplement trop forte.» La victoire de Sharapova, 4e joueuse mondiale, ne souffre aucune contestation et son parcours à New York est impressionnant. En demie, Sharapova avait terrassé la n° 1 mondial, Amélie Mauresmo, dans une drôle de rencontre à tiroir, perdant un set mais infligeant deux bulles implacables à la Française (6-0, 4-6, 6-0). En finale, Henin-Hardenne, n° 2 mondiale, n'a guère pu faire mieux. En dépit d'un break d'entrée (immédiatement repris par la Russe), Henin n'a jamai