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Libération

Des revers en série pour Alonso et Renault

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A chaque course, les temps forts du week-end
publié le 11 septembre 2006 à 23h14

envoyé spécial à Monza

Ferrari en son fief

La semaine précédant le Grand Prix, toutes les équipes sont déjà à Monza pour participer aux essais préliminaires. Pour ceux qui auraient oublié qu'ils sont là dans le jardin de Ferrari, un «détail» vient leur rafraîchir la mémoire. Michelin, qui équipe six des onze écuries du plateau, a ainsi la surprise de découvrir qu'une bonne partie du circuit a été resurfacée d'un nouvel asphalte sans que le fabricant de pneus français en soit informé. Ce qui n'est pas le cas de Bridgestone qui, justement, fournit ses gommes à Ferrari. De fait, Michelin est obligé de revoir complètement sa stratégie en prévision de la course la plus rapide de l'année. Renault et Fernando Alonso encaissent cette première contrariété sans broncher.

Alonso et Renault encore pénalisés

Samedi, à la veille d'une course décisive dans la lutte pour le titre mondial, c'est surtout le futur de Michael Schumacher qui retient l'attention. Sur la piste, les pilotes offrent pourtant un spectacle somptueux lors de la qualification. Pour 2 millièmes de seconde, Kimi Räikkönen ­ un futur pilote Ferrari, comme le confirmera la Scuderia à l'issue de la course ­ souffle la pole position à Michael Schumacher.

Alonso, pour sa part, signe un authentique exploit en réalisant le cinquième temps après l'éclatement d'un pneu qui a endommagé la carrosserie de sa monoplace. C'est tout juste si l'on remarque les regrets de Felipe Massa, qui se plaint d'avoir été gêné dans son dernier tour par l