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Libération

Le Stade français, bien dans ses Basques

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publié le 11 septembre 2006 à 23h14

Qu'est-ce qui ne va pas quand tout va bien ? Au stade Jean-Bouin tout est douceur. Le fond de l'air et Max Guazzini, le président, qui, après une promenade sur la pelouse au milieu des jeunes supporteurs et de ses joueurs, goûte les joies d'une fête de village réussie. Le bonheur du landlord le comblerait-il plus que des Bayonnais enfumés par une équipe de jeunes talents (Benjamin Kayser, 22 ans talonneur et capitaine samedi), de doublures de luxe (l'ouvreur Beauxis qui a inscrit 23 points à lui seul), sans parler d'un banc de remplaçants molletonné (Dominici revenu de blessure).

Dire que ce n'était pas le Jean-Bouin de Bayonne (48-29) n'est pas suffisant. Les Basques (cinq matchs, zéro victoire) semblent conscients qu'ils sont condamnés à plafonner et l'envie de se désosser s'en ressent. Sur leurs deux essais, les Parisiens sont coupables.

Ratés. A l'inverse, le Stade français, invaincu en pratiquant un jeu fait de passes vives au cordeau et de courses chamboule-tout entre avants et arrières, a acquis dans toute la largeur de son abondant effectif une patte qui enveloppe jusqu'aux nouveaux arrivants. A preuve, la charnière Albouy-Beauxis. Et une confiance dont on saura dès vendredi à Toulouse si elle peut se poser en style pour l'année. «Quand tout va bien, dit Fabrice Landreau, coentraîneur, cela donne de la confiance, de l'euphorie parfois. A Toulouse, on saura où on en est par rapport aux autres équipes prétendantes au titre [Toulouse justement, mais aussi, Biarr