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Libération

Les nouvelles Bleues au Mondial de la balle orange

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publié le 15 septembre 2006 à 23h18

Le quinzième championnat du monde féminin, qui vient de débuter au Brésil (à Saõ Paulo et Barueri), menace de se dérouler dans une douce torpeur tropicale. Contrairement au Mondial japonais masculin, il ne bénéficie pas de l'impact planétaire des stars NBA. La ligue nord-américaine existe pourtant chez les filles, mais sans commune mesure avec le barnum des garçons. La WNBA ne dure que quatre mois, de mai à fin août, et les stars américaines s'en vont quêter fortune le restant de l'année, qui en Russie, qui au Japon, qui en Hongrie. Un vrai big-bang géopolitique puisque, l'été venu, les Russes et les étoiles de l'Est s'en vont à leur tour arrondir leurs fins de saison chez l'oncle Sam. Entre les deux sessions, le mois de septembre accueille les compétitions internationales. Certaines stakhanovistes enquillent tous les obstacles du gymkhana annuel, mais elles sont en voie de disparition.

Cataclysme. Si l'équipe nationale masculine américaine court désormais depuis six ans après son faste d'antan, son alter ego féminin surclasse la concurrence avec une facilité déconcertante. Les coéquipières de Sheryl Swoopes (trois fois meilleure joueuse de la WNBA) trônent sur la sphère de la grosse balle orange depuis dix ans (trois médailles d'or olympiques et deux titres mondiaux d'affilée). Même privées de leur ancestrale magicienne Lisa Leslie, qui a décliné la sélection pour d'obscures raisons personnelles, elles s'avancent au Brésil en position d'archifavorites, et seul un cataclysme