Meneuse de jeu de l'équipe de France, Céline Dumerc (24 ans), revient en détail sur le parcours des Bleues aux championnats du monde de basket féminin, qui s'achèvent ce week-end au Brésil sur une finale inédite (lire ci-dessous), opposant dimanche la Russie et l'Australie. La France, elle, jouait la nuit dernière pour le gain de la cinquième place contre la Lituanie (résultat non parvenu).
«Après la lourde défaite contre l'Australie (66-79), on s'est réunies à l'hôtel pour faire un debriefing, histoire de se dire les choses et de ne pas se disperser. Il restait deux matchs à disputer et une éventuelle cinquième place à conquérir. Même si c'est revoir nos ambitions à la baisse, terminer cinquièmes, comme les garçons, constituerait un super résultat pour notre jeune équipe qui travaille sur le long terme. Il existe un fossé entre les quatre demi-finalistes et le reste du plateau. Leur présence dans le dernier carré est légitime. Comme d'habitude, les Russes sont passées par toutes sortes de tourments tout en montant en puissance au fur et à mesure que la compétition avançait. Elles se sont miraculeusement qualifiées pour les quarts, ont ensuite battu de justesse les Espagnoles, créé la sensation en dominant les Etats-Unis, et les voici désormais en finale, où elles auront fort à faire contre les Australiennes qui pratiquent un basket incroyablement agressif. Contre elles, notre jeu s'est délité peu à peu. Nous n'avons pas su développer nos systèmes ni mettre en place no