Après un match nul (1-1) frustrant face à Anderlecht lors de la première journée, Lille voulait faire bonne figure face au Milan AC, l'une des équipes star de la Ligue des champions que les Nordistes recevaient hier, pas tout à fait à domicile puisque obligés de jouer au stade Félix-Bollaert (Libération de mardi).
Avant la rencontre, les entraîneurs respectifs de Lille Claude Puel et de Milan Carlo Ancelotti avaient redoublé de civilités pour évoquer l'adversaire du jour. Pour le technicien lillois, il ne faisait pas de doute que «Milan était largement favori», tandis que le stratège des Lombards affirmait «se méfier de cette équipe de Lille lorsqu'elle joue à domicile», ajoutant, flatteur, «c'est le match le plus délicat à négocier dans ce groupe car il s'agit d'un difficile défi à l'extérieur».
Par vagues. Eh bien, à observer la première période, les deux hommes avaient raison. Au cours de cette première tranche de 45 minutes, l'équipe de Lille a crânement joué le coup, parvenant même à progresser par vagues vers le but du Brésilien Dida. C'est toutefois dans la zone cruciale des seize derniers mètres que les hommes de Puel ont péché par excès de précipitation ou par manque de précision, au choix.
Après un premier très bon quart d'heure, coûteux en énergie, les Lillois ont senti les Milanais monter doucement en pression, malgré les absences de Gourcuff et de Paolo Maldini. Et le dernier quart d'heure de la première mi-temps a tourné au ca