Samedi, mardi et re-samedi. En une semaine, les clubs du Top 14 auront tué trois journées de championnat. Du vite fait qui peut faire mal. Car dans l'affaire, la pelouse n'est pas la seule à souffrir. Même si les règles étaient connues au départ, préparation de la prochaine Coupe du monde oblige (elle aura lieu en octobre 2007 en France), les entraîneurs sont obligés de gribouiller leur composition d'équipe, entre joueurs frais, usés et blessés. Et en fonction, surtout, de leur effectif.
Eric Béchu
Albi (9e du Top 14)
«Conserver les joueurs en état»
«Durant cette période, on ne s'entraîne pas, on ne fait pas avancer notre jeu, bref on ne peut rien faire. Les matchs que nous disputons cette semaine ne faisaient pas vraiment partie de notre tableau de chasse, nous savions que ça allait être compliqué. Entre la rencontre contre Biarritz et Perpignan, quatorze joueurs ont été changés, et pour samedi contre le Stade français à Paris, nous en changeons encore huit ou neuf. C'est la seule façon de conserver les joueurs en état. Cette succession de matchs n'avantage personne, même les grosses équipes en souffrent, Biarritz, Toulouse ont déjà des blessés. Il n'y a que le Stade français, avec ses deux équipes de haut niveau, qui s'en sort.»
Philippe Boher
Perpignan (4e)
«Trouver un bon équilibre»
«Nous connaissions le calendrier avant de commencer le championnat. Les clubs l'ont tous approuvé dans le souci de ménager les internationaux, alors ce n'est pas maintenant qu'il