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Libération

H Cup : chacun prêche la prudence

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publié le 4 octobre 2006 à 23h33

ls tirent déjà la langue dans le championnat de France, et voilà que les deux grandes oreilles de la Coupe d'Europe dépassent des pages du calendrier. Le vent a beau souffler fort sur les Corbières, la mer s'agiter sur la côte basque et la Garonne sortir de son lit, il n'en reste pas moins que le premier match de H Cup est prévu le 20 octobre. Il s'agit, pour les sept équipes françaises engagées dans la compétition, d'aller se frotter à ce qui peut se faire de mieux dans le rugby européen. Et au regard des résultats du Top 14, chacun prêche la prudence.

Car les matchs de Coupe d'Europe ont atteint la dimension de matchs entre internationaux. L'an dernier, le Stade toulousain contre le Leinster avait déjà des airs de France-Irlande. La finale Munster-Biarritz olympique n'en avait pas moins d'intensité. Le public ne s'y est pas trompé. En 1995, ils étaient 20 000 à se geler en Roumanie pour assister à Constanta-Stade toulousain, 75 000 à Cardiff l'an dernier pour la finale Munster contre Biarritz.

«Que du gros». «Au début, on jouait contre des Roumains, des Italiens, des clubs modestes, et nous, nous étions un peu des amateurs, se souvient Thomas Lièvremont, capitaine du Biarritz olympique. Aujourd'hui, on rencontre des équipes anglo-saxonnes avec l'intensité, la rudesse des chocs du niveau international. C'est le summum du rugby européen.» Un summum qu'Agen va retrouver, cette année. «Nous ne nous mettons aucune pression pour notre retour en H Cup, explique