«Aucune décision n'a été prise jusqu'ici. Je la prendrai sans haine. Je suis là pour faire en sorte que l'entreprise PSG, déjà malmenée, soit défendue. Ma décision ira dans le sens du club.» Ces mots, prononcés mardi par le président du PSG, Alain Cayzac, sur l'antenne de l'Equipe TV, ont été les seuls à avoir brisé le silence depuis l'«entretien préalable» (à quoi ?) de lundi. Le cas Vikash Dhorasoo en est là.
Il est d'importance. Les faits : le club reproche à son milieu de terrain international deux «fautes professionnelles très graves» : un «refus de s'entraîner aux conditions fixées» par son employeur et «le vol d'un document confidentiel», le programme de soins des joueurs que Dhorasoo voulait montrer à la presse. Le contexte : l'hostilité existant entre le joueur et son entraîneur, Guy Lacombe. L'enjeu : le licenciement pour motif disciplinaire, que tout le monde sent venir et qui constituerait une grande première dans l'histoire du football français.
Caméra super-8. Dhorasoo ouvrirait la voie. Il en a l'habitude. Joueurs exceptés, tous ceux qui gravitent dans le milieu du foot ont un mot rien que pour lui : «atypique». Tout le monde l'est, mais Dhorasoo, lui, fait parler. «Oui, on a parlé de lui avec Guy Lacombe, a concédé mardi le sélectionneur des Bleus, Raymond Domenech. Mais je n'interviens pas dans la vie des clubs, jamais.» Il en a soupé. Pendant le dernier Mondial, il a vu son gaillard se promener dans les