Les îles Féroé en visite, ce soir, au stade Bonal de Sochaux ? C'est l'anti-France en marche. Le sélectionneur tricolore Raymond Domenech, dimanche, au lendemain de la défaite (0-1) à Glasgow : «On a l'impression que contre les autres la sélection féroïenne ouvre la porte, qu'elle attaque, qu'elle essaie de jouer. Tandis que contre nous ils se mettent à onze derrière. Et même s'ils en prennent un ou deux, ils continuent comme ça.» Alerte rouge. On croyait que les Bleus devaient affronter, au mieux, des types qui crapahutent en deuxième ou troisième division danoise, il s'agit en fait d'une formation perverse et malfaisante.
En pleine lucarne. Les Féroé, l'équipe de France connaît : les îliens se dressaient déjà sur sa route il y a deux ans, lors des éliminatoires du Mondial 2006. Avant le match retour de Lens, Domenech avait expliqué en détail craindre l'arme fatale dont dispose une équipe qui se fait pourtant cartonner à longueur de temps (ils ont ramassé deux 6-0 en septembre) : les «deuxièmes ballons». De quoi parlait-il ? Un défenseur féroïen dégage approximativement les rugbymen disent «monter une quille» en direction de la base arrière française : c'est le «premier ballon». Là, un défenseur tricolore repousse le cuir de la tête : de premier, le ballon devient deuxième. Où est le problème ? Eh bien, un adversaire peut arriver lancé face au ballon et au but tricolore, ce qui est idéal et expédier une mine en pleine lucarne.
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