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Libération

Des filles pas à jeter au panier

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publié le 14 octobre 2006 à 23h41

La Ligue féminine de basket ne manque pas d'idées pour promouvoir sa discipline. Pour la deuxième fois d'affilée, la première journée du championnat de France se déroulera intégralement ce week-end au stade Pierre de Coubertin, à Paris. Avec 180 000 licenciées, le basket constitue le premier sport collectif féminin. Et, depuis dix ans, il n'en finit pas de progresser. Bourges et Valenciennes collectionnent les lauriers à l'échelle continentale, tandis que l'équipe nationale se maintient autour de la 5e place mondiale.

Assourdissant. «En dépit de résultats haut de gamme, le basket féminin n'arrive pas à percer dans les médias. C'est à croire qu'ils préfèrent les disciplines individuelles, voire le sport masculin en général. Il y a bien eu un frémissement après notre titre européen de 2001, mais il est retombé depuis. Il y a des résultats, des personnalités, des histoires, mais rien ne change», déplorait il y a peu Yannick Souvré, l'ex-capitaine de l'équipe de France, qui travaille désormais à la Fiba Europe. L'excellente cinquième place au Mondial de São Paulo (Brésil) aura confirmé ce silence assourdissant. La Ligue féminine pâtit, en outre, de son implantation géographique. Hormis quelques exceptions (Aix, Nice, Montpellier et Clermont-Ferrand), la plupart de ses clubs évoluent dans de petites cités où le potentiel public et industriel est limité. «Si Paris possédait un collectif parmi l'élite, la médiatisation serait plus aisée, plaide Yann Kappes, l'attaché d