A quarante-huit heures du départ de la Route du Rhum, quelques skippers de la classe 60 pieds monocoques ruent dans les brancards. Il s'insurgent contre le fait que les montants des primes ait été revu à la baisse de 44%. Soit 40 000 euros au vainqueur contre 75 000 en 2002.«Il n'est pas acceptable, disent-ils que les skippers, en plus d'en être les acteurs, deviennent les sponsors de leur propre course.» Les marins font référence aux 10 000 euros versés par chacun pour participer. Et font le calcul suivant : si les droits d'inscription s'élèvent au total pour l'ensemble de la flotte (74 bateaux)à 546.000 reuros, comme se fait-il que l'organisateur (Pen Duick) ne verse que 326 000 euros de primes? Bref, ça ronchonne. Pen Duick rappelle que les classes de bateaux sont plus nombreuses qu'il y a quatre ans(8 contre 5); que les droits n'ont pas augmentés depuis la dernière édition et que la dernière Route du Rhum était déficitaire et avait laissé un trou d'1,5 million d'euros dans la caisse.
Sinon tout va bien à Saint-Malo. Les 800 journalistes accrédités (source organisation), vrombrissent comme des bombardiers au moment du décollage. Les concurrents sont si nombreux qu'il faudrait presque leur coller un dossard (74 cette année contre 59 il y a quatre ans) pour s'y retrouver.
Les marins font des siestes (Bidégorry) ou alors vont jouer au golf. Comme Jean Le Cam par exemple qui, jeudi, paraissait très content de son après-midi. Ce sera la dernière course en m
Quand des marins ont le Rhum amer
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par Jean-Louis Le Touzet
publié le 27 octobre 2006 à 7h00
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