Nicky Hayden a été sacré hier à Valence champion du monde de MotoGP, reléguant son rival Valentino Rossi à 5 points et lui faisant sans doute regretter d'avoir, pour deux millièmes de secondes, vu l'Espagnol Toni Elias le passer sur la ligne il y a quinze jours au Portugal. Sur le circuit Ricardo Tormo, ce rebondissement spectaculaire dans la course au titre a surpris tout le monde même les fumigènes du circuit de Valence étaient jaunes, aux couleurs de Rossi , puisque personne n'aurait imaginé que, dans le duel qui opposait l'Américain et l'Italien, c'est le septuple champion du monde qui allait craquer. Rossi, qui s'élançait pourtant avec 8 points d'avance et l'avantage psychologique d'une pole position, a chuté au 5e tour alors qu'il se trouvait en 7e position.
Points grappillés. L'Italien relève sa machine et reprend la piste, bien qu'il ne soit plus maître de son destin. Condamné à une vaine poursuite de l'Américain, «The Doctor» est loin derrière. En moto, tous les espoirs sont permis : peu à peu, il remonte le peloton et grappille les points un à un. Il doit s'incliner (13e à 38 secondes) devant la régularité du «Kentucky Kid», troisième d'une course remportée haut la main par l'Australien Troy Bayliss, champion du monde superbike 2006 et pigiste d'un jour chez Ducati.
Hayden, 25 ans, succède ainsi à son compatriote Kenny Roberts Junior titré en 2000. Après une arrivée hésitante dans le monde des Grands Prix, Nicky, natif de Owensboro, doit son contrat avec Honda en