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Libération

A Bercy, Davydenko joue les trouble-fête

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publié le 6 novembre 2006 à 23h58

A la fin de sa finale perdue contre Nikolay Davydenko (1-6, 2-6, 2-6), Dominik Hrbaty a pris le micro et pleuré, alors qu'il s'adressait au public incrédule : «Vous savez, le tennis est ma vie, j'aime ce sport.» En conférence de presse, les larmes lui sont à nouveau venues. Hrbaty ,lui, sanglotait comme un joueur de 28 ans naviguant autour du top 20 qui atteint la finale d'un Masters Series (la deuxième seulement de sa carrière), rêve d'y bien figurer, annonce la veille qu'il y aura de longs échanges, du spectacle, peut-être même cinq sets, et se prend une volée, saluée par le silence glacial d'un public persuadé (à tort) d'avoir vu une non-finale. Alors que la rencontre a parachevé l'éclosion d'un superbe Davydenko.

«Vite». A la fin du match, Hrbaty a aussi dit : «Je ne crois pas avoir, de ma vie, jamais joué en indoor contre un tel joueur de fond de court. Après la perte du premier set, j'ai essayé de changer mon service, parce que plus je servais fort, plus ça revenait vite... J'ai mis plus d'effet, mais ça allait tellement vite. Je crois que même Federer aurait du mal contre lui à ce niveau.»

Hier, Nikolay Davydenko a rejoint Tommy Robredo (vainqueur à Hambourg) et Andy Roddick (Cincinnati), seuls joueurs à avoir arraché à Federer-Nadal l'un des treize tournois majeurs de la saison (quatre Grands Chelems, neuf Masters Series). Le joueur russe a, bien sûr, bénéficié de la vacance du pouvoir (les quatre premiers du classement étaient absents). Mais Davydenko, q