En boîte de nuit, il serait encore du genre à devoir présenter sa carte d'identité au videur avant de rentrer. Il a 19 ans. En paraît 16 à la volée. Une crête blonde sur des cheveux frisottés, un jeune homme sorti des culottes du centre de formation du Stade français. Il paraît frêle mais fonce, sans peur, en fin de seconde mi-temps, remplacer Alexandre Albouy au poste de demi de mêlée. La sélection de Terry Bouhraoua, méritant, et déjà aligné l'an dernier, illustre toute la stupidité de ce calendrier qui fait jouer des Coupes d'Europe parallèlement à des championnats, et des matchs de préparation pour la Coupe du monde en concurrence frontale avec le Top 14. «Cette semaine, nous n'avons pu nous entraîner qu'une seule fois, explique Fabrice Landreau, tous les joueurs que nous avons vus mardi venaient à l'entraînement pour déclarer forfait.» En plus des internationaux français retenus pour le match de la soirée contre les All Blacks, soit toute la première ligne, plus Rémy Martin et Christophe Dominici, le Stade français Paris devait également faire sans ses internationaux italiens et argentins, retenus eux aussi par leur sélection pour affronter l'Australie et l'Angleterre. Des absences alourdies par la cascade de blessés. «Pour une fois, nous n'avons eu aucun mal à composer notre équipe, vu que nous n'avions que 22 joueurs valides à aligner !» rapporte l'entraîneur des avants. Sur le terrain, cela donne donc : un revenant après cinq mois de convalescenc
Le Top 14 perturbé par le calendrier international
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par Stéphanie PLATAT
publié le 13 novembre 2006 à 0h03
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