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Libération

Ligue des champions : de plus en plus dur pour Lille

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publié le 22 novembre 2006 à 0h10

Hier soir, en Ligue des champions, Lyon jouait pour l'honneur, Lille pour le Nord. Les Gones, assurés de leur place en huitièmes de finale de la plus prestigieuse et lucrative compétition de club, disputaient face au Real Madrid un match dont le seul enjeu était la première place du groupe E. Ils se la sont assurée grâce à des buts de Carew et Malouda en première mi-temps. Diarra, passé de Lyon au Real cette saison dans des conditions un peu glauques, a réduit le score à la 38e. Avant que Van Nistelrooy égalise puis que Coupet arrête un penalty lors d'une fin de match houleuse.

A Lens, où ils sont exilés pour leurs matchs européens, les Lillois ont fait match nul face aux Belges d'Anderlecht. La victoire était pour eux une condition nécessaire mais non suffisante pour leur qualification : il fallait que dans le même temps l'AEK Athènes ne gagne pas à domicile contre le Milan AC. Dire que les Lillois se sont fait peur relève de l'euphémisme. Sur une pelouse labourée, ils ont dominé, pressé, monopolisé le ballon, marqué par Odemwingie ­ au pressing et à la conclusion (28e). Ils n'ont ensuite pas su tuer le match. Verrouiller le milieu de terrain. Profiter de la fébrilité de Schollen, gardien numéro 4 d'Anderlecht. Pas pu maintenir les têtes belges sous la ligne de flottaison. Ils ont donc pris un but de Mpenza, profitant d'une béance dans leur défense centrale. Il avait fallu dix minutes à Mpenza pour égaliser en première mi-temps. Il lui en faut moins d'une en seconde période