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Libération

Le plus grave d'une longue série d'incidents

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par D'après AFP
publié le 24 novembre 2006 à 7h00

Le PSG draine depuis longtemps une minorité de fans violents, dont une certains proches de l'extrême-droite, régulièrement impliqués dans des incidents. L'un des événements fondateurs de cette violence fut l'assaut des supporteurs du kop Boulogne contre les CRS le 28 août 1993, à l'occasion d'une rencontre contre Caen. Les CRS furent expulsés de la tribune et dix d'entre eux blessés, dont un grièvement.

 Cette violence, sporadique, est le fait de quelques dizaines de supporteurs organisés en groupuscules, parfois racistes et proches de l'extrême-droite radicale. Le site internet de l'un de ces groupes, qui affirme regrouper une vingtaine de personnes, affirme que «la violence, dans le foot, sur le plan national, n'est pas assez généralisée», et appelle de ses vœux un «Heysel au Parc des Princes». En référence au drame du Heysel qui coûta la vie à 39 personnes lors d'affrontements entre supporteurs de Liverpool et de la Juventus de Turin en 1985.

Les supporteurs du Paris SG s'en sont souvent pris à leurs homologues des autres clubs mais, fin 2005 et début 2006, c'est une lutte fratricide qui a fait l'actualité. Pendant près de six mois, les deux franges radicales de supporteurs du PSG, les Boys, marqués à l'extrême-droite, et les Tigris, à tonalité black-blanc-beur, vont se livrer un combat sans merci sur fond de racisme (lire article).  Les bagarres se succède