L'équipe première du Paris-SG a joué un match de foot, hier soir au stade de la Beaujoire de Nantes, pour un résultat nul (1-1) qui ne dépareillera pas dans le paysage. La question d'un report ne s'est même pas posée : ni la Ligue professionnelle de football ni le club de la capitale n'ont éprouvé le besoin de marquer le coup à la suite du décès du supporteur parisien, jeudi (lire ci-contre). Encore que : selon le quotidien l'Equipe, le PSG a bel et bien suggéré une minute de silence avant le match. Sans insister. On imaginait mal, en effet, les supporteurs des Canaris respecter la susdite minute en mémoire d'un ultra parisien.
Déclaration vibrante. La minute de silence, c'est donc pour le dimanche 3 décembre au parc des Princes, juste avant le coup d'envoi de Paris-SG - Toulouse. Les joueurs parisiens porteront ce soir-là un brassard noir. Et le président du PSG, Alain Cayzac, a accepté le principe de payer une partie des frais d'hospitalisation de Mounir Douchaer, blessé au thorax par la balle qui fut fatale à son voisin de tribune : le fruit d'un deal passé vendredi soir, quand Alain Cayzac a reçu les associations de supporteurs à commencer par la fameuse mouvance des «indépendants», la plus jusqu'au-boutiste de toutes celles qui ont leur rond de serviette dans le kop Boulogne.
Le lendemain, à l'issue de la réunion organisée par Nicolas Sarkozy Place Beauvau, Alain Cayzac se fendait pourtant d'une déclaration vibrante : «Plus jamais ça ! Si je suis un président