Il n'aura fallu que quelques jours pour que la mort du supporteur du PSG devienne un objet de batailles de tranchées dans l'arène politique. Mardi, à l'Assemblée, Nicolas Sarkozy, sous les coups de boutoir du banc socialiste, a finalement promis la dissolution «immédiate» des associations ne condamnant pas le racisme.
Le ministre de l'Intérieur a ainsi annoncé que les associations de supporteurs «ne se désolidarisant pas de mouvements racistes ou d'actions violentes seront immédiatement dissoutes», conformément à la loi de 2006 dont les décrets d'application, a-t-il promis, seront publiés d'ici à vendredi. La promesse sera difficile à tenir, alors que l'on voit mal des associations de supporteurs se déclarer ouvertement racistes.
Un peu plus tard, le préfet de police de Paris Pierre Mutz a annoncé qu'il interdisait l'accès à la tribune des supporteurs «ultra» du kop Boulogne du Paris SG pour le match de football contre Toulouse dimanche au Parc des Princes, avancé à 15H00. Concernant les interdictions de stade qui lui ont été demandées par Sarkozy, il a précisé qu'il allait «doubler leur nombre et que cela représenterait plusieurs dizaines de personnes».
A l'Assemblée, les échanges se sont faits de plus en plus vifs entre le ministre de l'Intérieur et les socialistes. Sarkozy n'a pas manqué de tacler le député PS de Paris Christophe Caresche, également adjoint au maire de Paris chargé de la sécurité, qui lui demandait de dissoudre des club
PSG : la priorité sécuritaire
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par Gilles DHERS (avec AFP)
publié le 28 novembre 2006 à 7h00
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