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Libération

Répression sans frontières contre les hooligans

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Foot. Tour d'horizon européen des mesures de sécurisation des stades.
publié le 28 novembre 2006 à 0h15
(mis à jour le 28 novembre 2006 à 0h15)

Pour une mesure radicale, c'était une mesure radicale. Pour mettre fin aux bagarres entre supporteurs dans les stades, la fédération argentine avait envisagé n'autoriser l'accès aux stades qu'aux aficionados abonnés et à jour de cotisation du club évoluant à domicile. Devant le tollé, elle a dû reculer. D'autres pays ont adopté, avec plus ou moins de réussite, des mesures pour mettre fin au hooliganisme. Tour d'horizon.

Italie : vidéo tous azimuts

Un décret de loi de 2001 prévoit des condamnations de six mois à trois ans de prison pour les auteurs de violences dans une enceinte sportive. En février 2003, un nouveau texte donne 36 heures aux autorités pour identifier les fauteurs de troubles dans les stades ­ ou autour ­ sur la base de documents vidéo ou photographiques. Cette «flagrance différée» permet de faire comparaître les hooligans sans délai. Le texte prévoit aussi la fermeture des stades pendant un mois après des événements violents. Une loi de 2005 oblige les clubs à délivrer des billets nominatifs donnant accès à des places numérotées. Elle les contraint également à installer des dispositifs de vidéo surveillance dans et aux abords des stades.

Angleterre : hooligans pistés

Le pays, qui a vu la naissance du phénomène hooligan, est celui qui a le mieux réussi à l'endiguer. Dès 1985 (date du drame du Heysel), la consommation d'alcool est prohibée dans les stades. En 1986, le Public Disorder Act instaure les interdictions de stade pour les hooligans reconnus. Troi