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Libération
Interview

Les équipes d'Europe de l'Est font leur «révolution» au Japon

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publié le 2 décembre 2006 à 0h20

Meilleur défenseur et libero lors de la dernière édition du Mondial en 2002, 188 sélections, mais absent du championnat du monde de volley-ball qui se termine ce week-end au Japon, Hubert Henno (30 ans) est un observateur avisé de cette seizième édition du Mondial. Le nouveau joueur de la Roma revient sur son éviction des Bleus et sur les demi-finales, Brésil-Serbie et Pologne-Bulgarie, jouées samedi.

«Depuis que la compétition a commencé, il y a comme un malaise. Sur le coup, j'avais du mal à comprendre le choix du sélectionneur. Cela fait désormais huit ans que j'évolue en équipe de France, et je crois que j'ai participé pleinement à la dynamique créée par la Ligue mondiale... Mais je ne désespère pas, il faut savoir attendre son heure...»

La tradition de l'Est

«Il y a trois équipes de l'est de l'Europe en demi-finales, mais c'est plus un hasard qu'autre chose. La Bulgarie et la Pologne sont deux outsiders qui bénéficient d'une forte tradition, même si elles n'avaient pas brillé depuis longtemps. Elles ont fait leur "révolution". Elles bénéficiaient chacune d'une génération exceptionnelle à laquelle il ne manquait qu'un déclic : un changement de coach, des jeunes qui s'épanouissent, etc. Avec Nikolov et Kaziyski ­ ses deux surdoués ­ et un bon mix entre jeunes et anciens, la Bulgarie monte en puissance depuis plus d'un an et semble avoir trouvé ce catalyseur. Les Polonais évoluent dans les mêmes eaux, avec peut-être un peu moins de talents individuels mais beaucoup plus de fl