Que fait la police ? Après le drame qui a suivi PSG-Hapoël Tel-Aviv et les graves incidents de Nancy (Meurthe-et-Moselle) provoqués par des hooligans néerlandais du Feyenoord, les dysfonctionnements au sein des forces de l'ordre sont pointés du doigt.
Jeudi, Jaroslav Dudl, de la fédération tchèque, présent à Nancy en qualité de délégué de l'UEFA, s'est étonné que le préfet de police ait autorisé l'entrée du stade à un groupe de hooligans néerlandais sans billet. «Il a fait une erreur», a-t-il affirmé à l'agence tchèque de presse. «Il a eu vraisemblablement peur qu'ils poursuivent leurs ravages dans les rues. Des deux maux, il a opté pour celui qui lui semblait le moins pire», a-t-il estimé par la même voie.
Près de 2 000 supporteurs du Feyenoord étaient présents à Nancy, dont 500 ou 600 hooligans, selon une estimation policière. Des incidents ont eu lieu dans le centre-ville de Nancy et surtout dans l'enceinte du stade Marcel-Picot. Cinq Néerlandais ont été interpellés.
Par ailleurs, relayant la pensée d'une majorité de supporteurs français, un spécialiste du hooliganisme interrogé par l'AFP, Jean-Charles Basson, maître de conférences à l'université de Toulouse et auteur de Sport et ordre public, se demande lui aussi «comment des supporteurs interdits de stade dans leur pays ont pu pénétrer au stade sans billet». Selon lui, les autorités policières ont «relâché» leur coopération avec les autres pays européens. Il ajoute que la rencontre PSG -